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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 17:35

Le vent s’est apaisé, la lune est rayonnante

Les étoiles une à une émergent dans le noir

Un chat miaule ses amours une chatte fuyante

Un vol de hibou, un froissement de moire.

 

Sur les fleurs des rosiers comme pour les hortensias

Géraniums bégonias orchidées somptueuses

Abeilles et papillons délaissent les fuchsias

Le ciel est orphelin des mouettes rieuses.

 

Simple nuit de l’été, odeur de terre mouillée

L’orage en s’en allant  a inondé la terre

Les oiseaux ébroués se remettent à piailler.

Et leur chant de bonheur à fait fuir le tonnerre.

 

Bienvenue  vieille amie, bienvenue solitude,

Les nuits de mille grâces nous les vivons bien seuls.

Nourris de ces absences qui sont notre habitude

Souvenirs éphémères qu’on n’emporte au linceul.

 

« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé »

Mes amours disparues feraient un carnaval

Et leurs images en moi sont toujours contemplées

Où errez-vous sans fin, en quel bois, en quel val ?

 

Et puis comme un stylet distillant son poison

Avivant la passion, excitant l’émotion

Ouvre à mes sentiments la porte de la prison

Inonde mon esprit et lui fait commotion.

 

Sait-elle ma blonde amie que mon âme amoureuse

Rêve d’un seul espoir, savoir qu’elle est heureuse.

 

 

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 18:16

Tu te caches où mon ange, à qui je fus confié

Sans doute pris de boisson pour fuir ta mission

Je suis un gueux trop gueux tu en es horrifié

Et tu as disparu, je suis ta démission.

 

Quand les bombes tombaient où était ton regard

Quand j’avais peur et froid, la mort prés du calvaire

Pourquoi m’as-tu laissé voir ces visages hagards

Soldats d’une autre église en uniforme vert.

 

Que fis-je à ton patron qui m’a laissé tomber

Qui refusa ma mort pour mieux me faire souffrir

Quand le crabe sournois vint me la dérober

Tu n’as donc rien d’autre, que la mort à m’offrir.

 

Ou alors tu n’es rien,  rien qu’un petit pantin

Face à la force ignoble de ce pourri Satan

C’est lui qui fait la ronde, tu n’es qu’un traine patins.

L’Eros qui est en toi n’est jamais bien partant.

 

Tu as laissé mourir ces femmes que j’aimais

Devant la mort ignoble il n’est point de remède

Mes chagrins sont cruels et me blessent à jamais

Je t’ai prié en vain pour que tu intercèdes.

 

Dans un noir plus opaque cheminé de la forge

Tu en fis l’éclairage de l’or de ses cheveux

Cette belle rencontre était un coupe gorge

Je suis tombé dedans plus naïf qu’un morveux.

 

J’ai aimé cette femme et je l’aime toujours

Le poison de l’amour en moi est distillé.

Je veux m’en échapper, ne plus roder autour

L’amour que j’ai pour elle est en moi installé.

 

 

Quand je disparaitrai dans la gloire d’un matin

J’ aurai pour seul viatique son petit nez mutin.

 

 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 15:29

Aux portes de l’amour, où tu te trouves assise

A tes yeux de velours je t’ai vu indécise

Le temps était superbe et le ciel indigo

Des nuages dans l’azure esquissaient un tango.

 

L’amour entre tes mains n’est pas un sablier

Les sentiments qui naissent doivent être liés.

La force des amours par nos yeux exprimées

Hausse les sentiments jusqu’à les sublimer.

 

Les portes de l’amour  te sont toujours ouvertes

Elles donnent dans des campagnes où l’herbe est toujours verte

Aux sources de cristal nous nous désaltérons

Aux regards de la lune nous nous endormirons.

 

La vague paresseuse emporte le souvenir

De ce qui n’est pas toi et qui peut agonir.

Ta présence et ta voix sont un bonheur suprême

Qui conduisent mon âme aux portes de l’extrême.

 

Les portes de l’amour sont toutes grandes ouvertes

Aux passions de l’amour quand il est découverte

Le torrent en fusion en se précipitant

Elève nos esprits, fait nos cœurs palpitant.

 

 

 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 17:34

Tombent la pluie, le vent, tombent l’ennui, les pleurs

Tombent les fruits, les feuilles, les fleurs et le bonheur

Tombent les étoiles d’or, tombe le rideau fini

Tombent à genoux les amours, soleil dans l’infini.

 

Tombent pour leur devoir les soldats sacrifiés

Tombent  tous les honneurs sur des hommes sanctifiés

Tombent les espérances et les désespérances

Tombent tous les amours qui brisent la balance.

 

Tombent, tombent, tombent et allez dans la tombe

Tombe tout à jamais moi je veux faire la bombe

Tombent les dieux passés et les femmes infidèles

Tombent dans le néant tout ce qui n’est pas d’Elle.

 

Moi je reste debout, moi je ne peux mourir

Elle m’est advenue mon amour me fait rire.

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 15:55

La mer bleue et le ciel s’unissent à l’horizon,

Une voile gonflée tire un bois d’acajou,

De turbulents  moineaux  s’abattent sur le gazon

Un gamin chagrineux essuie l’eau de ses joues.

 

L’été frappe à la porte même si du bout du monde

L’amas des nuages noirs est un fâcheux présage.

Des couples enlacés que leur amour inonde

Se préparent lentement à ne pas être sages.

 

La plage en folle amante laisse le flot la lécher

Le sable se durcit comme un sein de gamine,

Le rosé rafraichit  les gosiers asséchés

Le vent se promenant fait un bois qui s’anime.

 

Troublant l’eau qui s’endort quelque menu fretin

Dessinent des ronds sur l’eau en un bruit de clochettes

Espérant échapper à leur pauvre  destin,

Aux prédateurs habiles il n’est point de cachette.

 

Je viens d’ouvrir mes yeux bien trop longtemps fermés

Je reviens à la vie, je reviens au bonheur

Par un simple message à mon cœur affamé

Où je puise en ces mots la fin de mon malheur.

 

Ma Muse tu es venue comme sonne un poème

Me dire à ta façon que c’est moi que tu aimes.

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 15:52

Quand sera venue l’heure, de rejoindre au tombeau

En laissant derrière moi tous ceux que j’ai aimés

Des femmes en farandoles qui me firent cadeaux

De leur brasier ardent, de leur cœur enflammé,

 

Tous ces copains tombés un jour aux champs d’honneur

Ces corps martyrisés, ces femmes profanées

Ces sommeils profonds qui sont de vrais bonheurs

La naissance d’un enfant, le cri du nouveau-né.

 

Un soleil qui se couche dans l’horizon en feu

De ce feu qui dévaste les bois de nos collines

Cette mer toute bleue qui nous fait des envieux

De ce vent odorant qui passe et nous câline.

 

Ces moments de bonheur, des lèvres qui se donnent

Les mains à l’unisson qui veulent un avenir

Ces yeux emplis de larmes qui déjà vous pardonnent

Une voix qui gourmande et ne sait point punir.

 

Je laisserai cela sans l’ombre d’un remord

J’oublierai les oiseaux qui labourent le ciel

Tous ceux qui avant moi finirent dans la mort

Cette vie de fadaise, ces vies artificielles.

 

Dans les limbes où j’irai je n’aurai avec moi

Que toi ma blonde Amie mon terrifique émoi.

 

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 11:56

Je n’avais pas conscience  en mon âme amoureuse

Qu’un silence puisse être mortel comme une épée.

Que l’absence de parole à ce point douloureuse

Distille le poison comme une mélopée.

 

Chaque jour qui s’enfuit est comme un bistouri

Qui pénètre en mes chaires en extirper l’espoir

Fouailler chaque nerf, effacer l’Egérie

Que l’âme sans souvenir ne puisse plus la voir.

 

Le silence installé fracasse mes tympans,

L’amour en incendie brûle l’incombustible

Rêver de la revoir un jour, un court instant

Entendre pour un moment sa voix imprévisible.

 

Chaque jour les bras tombent, le combat est fini

Le vent de la folie n’attise plus les braises

L’oubli veut s’installer dans l’âme à l’agonie

Comme un chant apaisant la ballade Irlandaise

 

Veut combler le silence, effacer la souffrance.

Poignard a double lames ses yeux en ma mémoire

Souligne le silence, en accentue l’outrance

Les souvenirs en masse s’échappent de l’armoire.

 

Les blessures du silence ne se guérissent pas

Elles détruisent tout, lentement pas à pas.

 

 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 16:06

Vous étiez sur la plage, comme vous vîntes au monde

Le jais de vos cheveux en auréoles épaisses

Les mèches débridées farandoles vagabondes

A vos yeux verts de jade contenant des promesses,

 

S’ajoutent celles ineffables instruments assassins

De l’orgueil juvénile animé  par le souffle

Qui dresse arrogants les mamelons des seins

Créant chez les jeunots .émotions qui boursoufflent.

 

La plage était déserte, l’été n’en finit pas

Le soleil fatigué ne va plus au zénith

Les vagues frissonnantes  viennent baigner les appâts

De l’enfant déjà femme, celle qui n’est pas un mythe.

 

Un nuage tout là-haut perdu dans le ciel bleu

S’attarde langoureux à son jeu de voyeur

Un cigalon perdu stridule un air heureux

J’ai envie tout d’un coup la fin du voyageur.

 

Sur ce corps de fillette, fillette qui est femme

Poser mes mains usées, mes vieux doigts d’arthrosique

Prendre à ces yeux d’enfant, prendre toute sa flamme

Rêver de son plaisir en sublime musique.

 

Et puis j’ai pris la fuite honteux de mon audace

En voyant sur son corps, mes mains, comme des limaces.

 

 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 15:59

La nuit tant attendue aux âmes sans espoirs

La nuit qui vous prépare aux touts derniers séjours

La nuit qui efface tout même le désespoir

La nuit va arriver, celle qui dure toujours

 

Mes Amies, mes Amis poètes d’ici bas

Mes Amies, mes Amis ce sera le dernier

Mes Amies, mes Amis au clocher c’est le glas

Mes Amies, mes Amis je n’ai rien à renier.

 

A cette femme blonde qui me tient sous son charme

A cette femme blonde pour moi incomparable

A cette femme blonde pour qui je rends les armes

A cette femme blonde absence insupportable

 

Je lui donne mon cœur qui ne bat plus pour moi

Je lui donne mon cœur  qui contient tant d’amour

Je lui donne mon cœur avec tous ses émois

Je lui donne mon cœur qu’elle le jette aux vautours.

 

Poètes mes Amis ne pleuraient pas ma vie

Poètes mes Amis le bonheur m’a quitté

Poètes mes Amis la seule de mes envies

Poètes mes Amis que cesse l’absurdité

 

Cette vie de vieillard qui ne sert à personne

Cette vie de vieillard qui croit pouvoir aimer

Cette vie de vieillard pour lequel le glas sonne

Cette vie de vieillard à l’amour arrimé.

 

Quand le glas sonnera la lune pleurera

Cet amour qui la fuit, la désespérera.

 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 15:55

Ce matin tout est calme, dans la brume des eaux claires

Les iles du Levant flottent dans le lointain

Le bleu léger du ciel, la cité balnéaire,

Sur le sable trop chaud les corps changent de teint.

 

Un calme affectueux a noyé son esprit

La passion de l’Amour pour cette femme blonde

Cette femme de rêve dont il s’est tant épris

Ces chants de désespoir qu’aux quatre coins du monde

 

Il a lancé pour elle l’aimer et l’oublier,

Exhalés de son âme à tous prix la séduire

Que leurs âmes se fondent, que leurs vies soient liées

Ces mots ne servent à rien, seulement éconduire.

 

Il lui a tout donné, pour elle, tout dépensé,

Ces mots en farandole, des mots de valses lentes

Sortis de ses entrailles et en vers dispersés

Pour faire des mots d’amour, des pensées haletantes.

 

Ce matin, il le sait il n’écrira plus rien

Il ne veut plus pleurer, il ne veut plus gémir

Sa muse a disparue dans un flot aérien

Ne rimera plus rien et pouvoir s’endormir.

 

Au bord de la falaise battue par le flot vif

Gravée au feutre noir, le temps l’effacera

Signalé aux passantes le doigt dressé de l’if

La pierre qui leur dira et leur signalera :

 

Il a cassé sa plume afin qu’à tout jamais

Pour ne pas la haïr lui dire je t’aimais.

 

 

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  • : Le blog de Jean Margelin
  • : Vous trouverez en différents poèmes l'évolution douloureuse de l'Amour que j'ai pour Noëlle.
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