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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 11:16

 

C’est une maison jaune, avec des volets bleu

Elle n’existe pas, elle est mon idéal

En mon âme elle est là dans le coude sableux

D’un ruisseau né d’Amour au pied du mont Réal.

 

De mes rêves d’enfant en fis les fondations

Les poutres et les chevrons ce sont mes certitudes

Mes yeux sont les fenêtres de ta contemplation

La porte est grande ouverte, entre ma solitude.

 

Le plafond est un lac où rêvent des grenouilles

Les murs une forêt où se cachent des biches

Un grand portrait de toi, devant je m’agenouille

Je suis heureux ainsi de cela je suis riche.

 

Dans un vallon lointain, la cloche donne l’heure

Le vent en ses tempêtes l’ignore superbement

La chambre virginale se prépare au bonheur

T’avoir pour elle seule, toi, éternellement.

 

La tonnelle où j’écris, treille de raisins blonds

Moineaux et passereaux les picorent à l’envie

Nous faisons un rosé qu’au printemps nous sablons

Et les yeux dans les yeux nous vivons notre vie.

 

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 11:11

 

 

Le jour où tu reviendras

Le soleil en hurlera

Ma joie à Tout le monde

Dans une vaste ronde.

 

Et les oiseaux

Dans les roseaux

En pépiements

Seront amants.

 

Le jour où tu reviendras

Le soleil s’allumera

Enchantant notre bonheur

Qui chassera le malheur.

 

Et nous aurons

Dans les maisons

La grâce née

Ton joli nez.

 

Le jour où tu reviendras

Le soleil bouleversera

En mon cœur tout à l’envers

Pour quitter le temps d’hiver.

 

Dans le foyer

Bois de noyer

Ta lèvre rose

Baiser que j'ose

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 19:17

 

Je ne suis qu’un passant marchant à petits pas

Hésitant, chancelant, le regard en dedans.

La ville autour de moi se presse à son trépas

Assoiffée de tous biens, la vie à pleines dents.

 

Je regarde sans voir l’avenue des marchands

Les poussettes qui glissent, l’extase dans les yeux

Ils se mélangent en moi oiseaux et rires d’enfants

Tout la haut dans le ciel l’avion sépare les cieux.

 

Une main me retient le bonhomme est au rouge

Passe un flot de bolides que je n’avais pas vu

Mon regard est voilé et pour moi rien ne bouge

Ma vie s’est arrêtée  à l’amour disparu.

 

Sa blondeur éternelle éclipse le soleil

Ses lèvres au goût de fraise en promesse de reine

Illuminent le monde de son parfum de miel

La douceur de sa peau au paradis m’entraîne.

 

Aux terrasses des cafés où des couples s’enlacent

Son absence n’empêche la vie de prospérer

Et la chaleur aidant les yeux sont pleins d’audace

Dans la foule qui grouille ne peut plus l’espérer.

 

Demain je vais la voir répondant à mes vœux

Dans notre maison jaune avec ses volets bleu.

 

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 16:24

 

Le soleil est de plomb, le sable une fournaise

Un fennec aux poils roux se promène sur la braise,

Sa carapace jaune et son dard venimeux

Les pinces en avant et la faim qui le meut.

 

Le scorpion fait sa quête pour trouver sa pitance

Une odeur de repas, lait caillé et beurre rance

Les hommes se reposent le regard attentif

Ils viennent de partout, il en est des natifs.

 

Un mince filet d’eau, qui chante sa fraîcheur

Un vent qui se promène délitant la chaleur

Les palmes se balancent nonchalantes et sages

Des oiseaux dans le ciel se passent des messages.

 

C’est la tranquillité et la douceur de vivre

Un moment de la vie où la vie vous enivre

Un bien être trompeur affaiblit les esprits

Et ce calme qui rode a des airs de mépris.

 

Quatre coups de fusil dans le cristal de l’air

Déchirent le silence, la torpeur balnéaire.

Deux hommes sont tombés, une brève souffrance.

Leur vie se finit là au service de la France.

 

Dirigeants financiers, politiques ou tout autres

Vous serez satisfaits car pour venger les nôtres

Nous les avons tués au mépris de nos âmes

En nos yeux de gamins s’est éteint une flamme.

 

Ces rebelles étaient braves, animés de leur foi

Ils furent nos compagnons et nos amis parfois

L’orgueil et le mépris nous firent ennemis.

Et nous avons tué cela était permis.

 

Combien de responsables, dirigeants politiques

Demandèrent à leur fils défendre leur pratiques

Et courir le désert en habit léopard

Et devant ces horreurs en revenir hagard ?

 

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 17:11

 

Avec mes mains, mes mains, j’ai caressé ton corps

Tes cheveux, tes épaules, je m’en souviens encore

Aux frissons de ton être, le frisson de mon âme

L’Amour qui me rend fou, cet amour que je clame.

 

Avec mes mains, mes mains qui tremblent de terreur,

Des larmes plein les yeux, la vue de cette horreur.

J’ai couché dans la terre les amours de l’amour

Serrés l’un contre l’autre, disparus pour toujours.

 

Avec mes mains, mes mains qui épousent la vie

J’ai retrouvé l’espoir, l’espoir qui fut ravi

Cet enfant espéré qui est un don des dieux

Et fait une fontaine au bonheur de mes yeux.

 

Avec mes mains, mes mains qui cherchent dans la nuit

Le bonheur de ton corps dans ton sourire qui luit

Les plaisirs de l’amour qui me sont interdits

Le corps n’a plus de force quand l’âge le maudit.

 

Avec mes mains, mes mains que la vie abandonne

Par mon amour de toi et que tu me pardonnes

Je bâtirai pour nous, pour s’aimer tous les deux

Une maison en jaune avec des volets bleus.

 

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 10:02

 

Il est passé le temps, le temps où je pleurais

Le beau temps des amours, la mort qui m’apeurait

Il est passé le temps d’impatiente fureur,

Où je plongeais heureux dans la pire des erreurs.

 

L’amour, l’amour toujours comme un jour qui renaît

Une femme aux seins lourds, l’amour qu’elle incarnait

Cette crainte sans fin de ne savoir aimer

Et croire que d’amour je serai un damné.

 

Mes mains qui pour aimer auraient tant caressé

Ont reçu un fusil pour tout laissez-passer.

Je n’avais pas quinze ans et j’ai dû m’en servir,

Nous libérer de ceux qui voulaient asservir.

 

J’ai connu en ces temps des amours ancillaires

Dans une frénésie de joutes caniculaires.

Mon âge se souvient en infinie tendresse

De ces rêves passés qui n’ont laissé d’adresse.

 

Il est venu le temps de vivre simplement

Savourer tous ces jours, les vivre pleinement.

Le temps a effacé la trace de mes larmes

Et mon âme a fondu, son sourire qui désarme.

 

Je n’ai plus rien à moi, car je t’ai tout donné

Mes sentiments d’amour, l’espoir abandonné

Mon âme de quinze ans, ton amour, ta frimousse

Et ton corps de vingt ans sur un tapis de mousse.

 

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 16:21

 

 

Le seul espoir du jour, c’est la nuit qui le porte

Le sombre de son encre efface tous les pleurs

Le repos de la nuit ne dure que peu d’heures

Elle fait fuir les angoisses en franchissant la porte.

 

Le sommeil de la nuit préfigure dèja

L’éternel abandon du repos sous la terre

Sous un flot de fleurettes garnissant le parterre

Reposent mes amours leurs âmes dans l’au delà.

 

Vous êtes chaque nuit le délice de mes rêves

Je revis ces instants au sein de votre mère

Cheveux blonds, cheveux bruns qui font larmes amères

La tombe où vous dormez ce cauchemar sans trêve.

 

Chaque nuit je revis l’indicible commotion

De vos corps profanés, vos âmes torturées,

Les regards horrifiés des visages adorés.

Quels crimes ai-je commis pour cette punition ?

 

Ce Dieu qui nous créa, ne peut avoir d’entrailles

Pour que meurent des enfants au ventre maternel,

Pour creuser cette haine et la rendre éternelle

Ce dieu n’a d’existence qu’aux lumières du vitrail.

 

Ce soir, demain, sous peu rejoindrai mes trésors

Votre lieu de repos que je garde en secret

Restera pour toujours mon souvenir sacré

Nous seront réunis dans la vallée des ors

 

Et dans l’éternité de cette vie nouvelle

Voguerons dans le ciel comme des caravelles.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 12:00

 

N’écoute pas le vent, il dit la vérité,

Il dit à tes oreilles ma monstruosité

Je ne suis qu’un tricheur, un voleur, un menteur

Et pour quelque baisers un affabulateur.

 

N’écoute pas le vent il a vécu ma vie

Il sait que j’ai menti et triché à l’envie.

Pour des baisers sans goût, des lèvres sans espoir,

Des âmes alanguies, des corps au désespoir.

 

N’écoute pas le vent, c’est lui qui m’a construit

Fait de moi un voyou en cela il m’instruit.

Il sait ce que je suis un déchet lamentable

Le festin terminé ne veut quitter la table.

 

N’écoute pas le vent qui veut te protéger,

Te faire fuir mon approche, te rester étranger,

Il veut que tu sois seule, privée de sentiment

Que  ton cœur soit fermé en disant que je mens.

 

Je ne demande rien car je te donne tout

Ma vie, mon cœur, mon âme ce n’est rien car  surtout

Savoir que tu es là tranquillement sereine

Suffit à mon amour dont tu restes la reine.

 

 

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 10:27

 

 

La vague doucement  caresse le rivage

Mes mains en frissonnant épouse ton visage

La lune en sa beauté révèle les contours

Ton âme un vêtement le plus beau des atours.

 

Dans ma vie tu entras, soleil matutinal

Ta présence est pour moi, c’est mon point cardinal

Vivre notre fusion pour vivre un nouveau jour

Ecouter notre amour qui bat comme un tambour.

 

Nous allons prendre ensemble les chemins d’une vie

Aller au bout du jour pour vivre nos envies.

Respirer nos haleines, ton rire de cristal

M’enivrer de tes joues aux parfums de pétale.

 

Dans tes yeux de bonheur aux éclats de tendresse

Reflet de mon amour dont je te faits promesse

Vivre notre avenir où la main dans la main

Irons notre chemin sans peur des lendemains.

 

Quand un jour sonnera le grand frisson glacé

Nos âmes resteront à jamais enlacées.

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 16:29

 

Jean Margelin

Passe la nuit ….

Passe le jour, la pluie, passe la nuit, la neige

Passe le rêve, l’espoir, passe le temps l’amour

Passe, passe la vie, le temps des sortilèges

Passe la farandole de ces années glamours.


Il est passé le temps où je vivais encore

Où la vie était là avec ses artifices

Temps des galanteries, des furieux corps à corps

Des étreintes endiablées, fatigues de délices.


Femmes de tous les âges, innocentes gamines

Cavales indomptées, fontaines de plaisirs

Orages fulgurants, virginité d’hermine.

Offrandes passionnées à mes moindre désirs.


Mes cheveux ont blanchi, le corps déclare forfait

La fatigue est partout dans ce corps mutilé

Mes pensées, mes envies rêvent un amour parfait

La déraison m’inspire des amours distillées.


Le corps est hors d’usage mais le cœur est tout neuf

L’âme se souvient toujours de ces folles étreintes

Car le sourire moqueur tue l’amour dans son œuf

La tendresse n’est rien, l’âge est une contrainte.


Il me reste de toi ce rêve qui m’émeut

C’est cette maison jaune, avec ses volets bleus.

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  • : Le blog de Jean Margelin
  • : Vous trouverez en différents poèmes l'évolution douloureuse de l'Amour que j'ai pour Noëlle.
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