Le jour n’en finit pas de céder à la nuit
Les ombres au levant se diluent dans l’ennui
L’orage s’en est allé saccager le voisin
Les grêlons ont détruit les restes de raisin.
Au couchant flamboyant la pourpre des nuages
Annonce que demain le vent sera en rage.
Une senteur d’humus dans un vent frivolent
Courant d’air langoureux, une danse à pas lents.
La mer étincelait au soleil de l’été
C’était un jour de gloire et de félicité
L’amour rodait partout tout au long des ruelles
Un homme et une femme pour une rituelle..
Je me souviens l’instant tu murmuras je t’aime
Ces mots que tu me dis n’étaient que des blasphèmes.
Quand je les entendis je m’envolais aux cieux
Eperdu, adorant l’infini de tes yeux.
Une insulte à l’amour ce divin sentiment
Qui courbe les humains sous la loi des serments
Qui explose les âmes en un feu d’allégresse
Allume en solitude tous les feux de détresse.
Quand quitterai ce monde avec nul regret
Mon âme ira flottante dans le vent à son gré
Revivre les courts instants d’un amour absolu
Où l’amour en tes yeux avait cru être lu.
Passent les jours sans toi, ces jours de solitude
Ne te veux aucun mal, c’est une certitude.
Tout le mal de la terre, le mal que je te veux
C’est cette maison jaune avec ses volets bleus.