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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 09:08

Le jour n’en finit pas de céder à la nuit

Les ombres au levant se diluent dans l’ennui

L’orage s’en est allé saccager le voisin

Les grêlons ont détruit les restes de raisin.

 

Au couchant flamboyant la pourpre des nuages

Annonce que demain le vent  sera en rage.

Une senteur d’humus dans un vent frivolent

Courant d’air langoureux, une danse à pas lents.

 

La mer étincelait au soleil de l’été

C’était un jour de gloire et de félicité

L’amour rodait partout tout au long des ruelles

Un homme et une femme pour une rituelle..

 

Je me souviens l’instant  tu murmuras  je t’aime

Ces mots que tu me dis n’étaient que des blasphèmes.

Quand je les entendis je m’envolais aux cieux

Eperdu, adorant l’infini de tes yeux.

 

Une insulte à l’amour ce divin sentiment

Qui courbe les humains sous la loi des  serments

Qui explose les âmes en un feu d’allégresse

Allume en solitude tous les feux de détresse.


Quand quitterai  ce monde avec nul regret

Mon âme ira flottante dans le vent à son gré

Revivre les courts instants d’un amour absolu

Où l’amour en tes yeux avait cru être lu.

 

Passent les jours sans toi, ces jours de solitude

Ne te veux aucun mal, c’est une certitude.

Tout le mal de la terre, le mal que je te veux

C’est cette maison jaune avec ses volets bleus.

 

 

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 11:07

L’automne flamboyant incendie la garrigue

Le flot qui se prélasse en épousant la digue

Donne un peu de fraicheur à cet  été indien

Le soleil reste doux même en son méridien.

 

La saison s’alanguie en prolongeant l’été

Le vent passe en rêvant dans la félicité.

Des couples indolents retrouvent la jeunesse

D’une grande passion dont ils furent la promesse.

 

D’une fenêtre ouverte s’évade une musique

Un tube de l’été grattant comme une tique

Qui parle de l’amour, des amours impossibles

Des mots faits pour séduire, une grâce insensible.

 

Sur la plage un chien fou, forme noire, sable blanc

Courre après un bâton, à un lièvre semblant

L’apporte à sa maitresse qui le lance et relance

Le chien le prend au vol et son corps se balance.

 

L’été n’en finit pas de vouloir en finir

Il donne à ce vieillard qui n’a plus d’avenir

Un réconfort ténu, sérénité de l’âme

Un reste de souffrance, la brulure d’une flamme.

 

Il marche à petits pas, comme marchent les bébés

Hésitant, indécis car sa vue est troublée.

Le vent qui le caresse pour lui n’est pas la brise,

C’est le souffle qui passe d’’un rêve qu’elle brise.

 

Et cette maison jaune avec ses volets bleus,

Blottie en la fontaine, un vallon merveilleux,

Tombe qu’il a creusé pour qu’avec lui s’envolent

Souvenirs de l’amour , cet amour qu’elle lui vole.

 

 

 

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 16:37

Ma vie elle est pareille à ces pécheurs têtus

Qui tout le long du jour s’enfoncent sous la mer

Un couteau à la main et d’un pagne vêtus

Bravant tous les dangers, poursuivant leur chimère.

 

Chaque jour ils refont les gestes de la veille

Pour  trouver la fortune qui sauvera leur vie

Ou que l’eau en pression détruise leurs oreilles

Cette goutte d’eau pale, objet de leurs envies.

 

La mer les garde en elle, décevante et cruelle

La mer est une femme plus femme que les femmes

Ses richesses elle les garde toujours par devant elle

Et repousse l’amant pour cause de trop de flamme.

 

Elle se donne passionnée au premier étalon

Refusant au pécheur qui la respecte trop

Refuse à cet amant de livrer son filon

Qu’elle délivre à l’autre pour aller au bistro.

 

Demain sera le jour ou richesse sera

La mer me donnera ce joyau féminin

Cette perle de joie, une lumière d’aura

Demain c’est ta menotte qui sera dans ma main.

 

Plonge plein d’espérance pécheur des illusions

Les rêves de tes nuits sont des désillusions.

 

 

 

 

 

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 11:26

Je suis venu à toi conduit par le soleil

La garrigue embaumait de la salsepareille

Les oiseaux dans le ciel dansaient la sarabande

Le vent dans les nuages en conduisait la bande.

 

Mon âme rêvassant t’imaginait naïade

Aspirant par amour connaître la noyade

Dans des yeux de velours, des lèvres assassinent

Le bonheur de te voir en mes yeux te dessine.

 

Le sable était brûlant, la mer étincelante

Les baigneuses promènent des formes ondulantes

Tu m‘as tendu les mains, m’as fait don de tes lèvres

Dessinées au burin par un habile orfèvre.

 

Dans le feu de tes yeux, j’ai lu la trahison

Ton amour un moyen qui n’a pas de raison

Je ne suis qu’un jouet presque sans intérêt

Qui est là qui est prêt, au sifflet apparait.

 

Tu as joué de moi, une chatte sa sourie

Tu m’as toujours menti par ta lèvre qui rit

Je t’écrivais des vers dont tu étais flattée

Mais l’amour en poème dure bien moins qu’un été.

 

Tu es jeune, fraiche et femme dans la gloire de ton âge

Je ne suis qu’un ancien qui pour vivre se ménage

Pour garder mon enfant tu viens de me quitter

Il est parti au loin, mais quelle absurdité.

 

 

 

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 13:41

Ce fut moi le plus fort vous n’avez résisté

Car la force de l’homme écrase la beauté

La lutte ne fut pas longue pour cette pauvre enfant

La force de mes bras, le désir étouffant.

 

Vous étiez sous ma loi, soumise, écartelée,

Pantelante,  éperdue, pauvre vierge affolée

Ma virile fonction, rostre fécondateur

Tel  celui d’un navire, harpon blasphémateur

 

Des nuages dans le ciel en masquaient la clarté

Des insectes vibraient cherchant leur volupté.

La soirée toute entière vivait dans l’indolence

Un petit vent léger caressait le silence.

 

Ta tête qui dit non, cheveux éparpillés

J’ai vu deux lacs bleu, des yeux écarquillés

Aux bords de tes paupières deux perles de cristal

Etouffent mon émoi par leur douceur d’opale.

 

Alors je t’ai laissé pour ne plus revenir

Pour être loin de toi et beaucoup me punir

La force de ta beauté celle de ta jeunesse

Triomphèrent du mal battu par ta faiblesse.

 

Je sais qu’à tout jamais je n’aurai ton pardon

Et de la rédemption j’en ai fait l’abandon

Nous avons maintenant, passé l’âge de mentir

Vérité toute nue au moment de partir.

 

Je t’ai aimé d’amour et je t’aime toujours

J’ai vécu dans la honte en cachant mon amour.

 

 

 

 

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 16:50

Au grand bal de la vie, ne suis plus invité

Je n’irai plus danser les valses de l’été

Votre corps frissonnant de grâce et d’abandon

Ne sera plus pour moi, j’en demande pardon.

 

Pardon d’avoir encore et encore passé l’âge

D’être fou amoureux, de ne pas être sage

En pensant que l’esprit plus fort que la matière

Puisse cacher les rides d’une vieillesse  altière.

 

Altière et décadente en ce corps fatigué

Qui rêve de baigneuses nues au beau milieu du gué.

Qui rêve de passion, d’une immense tendresse

D’un infini plaisir, d’aveu plein de promesses.

 

Promesses baignées de joie, de tranquille espérance

De matin de rosée, de fin de toute errance

La tranquille beauté d’un soleil se levant

La nuit s’enfuit à l’ouest comme chassée par le vent.

 

Le vent qui a porté les parfums de ton corps

Répandant tes odeurs qui m’enivrent encore,

Ensemençant  mon âme de la félicité

Des danses de la vie, les valses de l’été.

 

L’été qui chaque fois se transforme en hiver

Désespérant ma route, le chemin à l’envers.

L’amour est un oiseau d’infinie liberté

Qui rêve d’abandon sans la captivité.

 

Captivité de l’âme dont je suis la victime

Cherchant désespéré, un bel amour ultime

Cet amour du grand âge qui n’a plus qu’un destin

Connaître de la chaire, le tout dernier festin.

 

Festin d’un tout autre âge, celui du couple mur

Ou l’amour hésitant se fait dans un murmure.

Tombez les flocons blancs, le froid étincelant

Un cœur s’en va chantant son amour désolant.

 

 

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 12:33

Mes pas m’ont emmené à la claire fontaine

Où tu t’étais donnée en murmurant je t’aime.

Dans l’eau du ruisselet j’ai revu ce moment

Où l’amour qui nous lie fit de nous des amants.

 

Le temps a disparu  le temps a effacé

Les ronds laissés dans l’eau par nos doigts enlacés

 

Les arbres frémissaient au vent venant de mer

Le soleil au zénith effaçait les chimères,

Et le ru murmurait caressant les roseaux

Un chant d’amour profond, repris par les oiseaux.

 

Le temps a disparu, le temps a effacé

Les ronds laissés dans l’eau par nos doigts enlacés

 

Au pied du chêne vert la mousse est une couche

Et mes lèvres butinent sur le fruit de ta bouche

Notre jeunesse à nous ne sait rien de la vie

Elle nous a fait payer bien trop cher notre envie.

 

Le temps a disparu, le temps a effacé

Les ronds laissés dans l’eau par nos doigts enlacés


Nous avons découvert de nos mains imprudentes

Les secrets enivrants de la passion ardente

Les frissons délicieux qui conduisent droit aux cieux

Immensité d’amour dans l’extase de tes yeux.

 

Le temps a disparu, le temps a effacé

Les ronds laissés dans l’eau par nos doigts enlacés

 

L’absolue de l’amour se prolonge dans la vie

Masculin féminin se conjuguent à l’envie

Je n’avais rien à moi, je n’étais qu’un gamin

Je n’avais pas vingt ans et je n’eu pas ta main.

 

Le temps a disparu, le temps a effacé

Les ronds laissés dans l’eau par nos doigts enlacés

 

Suborneur de fillette j’ai du m’enfuir d’ici

Poursuivi par un père qui me voulait occis.

Quand je suis revenu voleur chez les voleurs

Cette enfant qui est mienne ajoute à mes malheurs.

 

Le temps a disparu, le temps a effacé

Les ronds laissés dans l’eau par nos doigts enlacés

 

Elle est belle, elle est blonde, elle est à ton image

Nous avons eu raison de ne pas être sage.

Elle ira elle aussi au bord de la fontaine

Recueillir la graine de délicieux je t’aime.

 

Le temps est revenu où des doigts enlacés

Feront des ronds dans l’eau sans jamais se lasser.

 

 

 

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 16:01

Un sourire de tendresse

Un rire plein de promesses

De l’or plein ses cheveux

Dans sa bouche un aveu

 

Qu’il est beau ce bonheur

De vivre avec deux cœurs

 

Une joie étincelle

Un rire de jouvencelle

Une marche ondulante

Allure de nonchalante.

 

Qu’il est beau ce bonheur

De vivre avec deux cœurs.

 

Tes mains de marbre rose

Osant ce que je n’ose

Abreuvent dans mon âme

Le besoin de ta flamme.

 

Qu’il est beau ce bonheur

De vivre avec deux cœurs.

 

Une valse viennoise

Ou mélopée sournoise

Font se souder les corps

Encore, encore, encore.

 

Qu’il est beau ce bonheur

De vivre avec deux cœurs.

 

La nuit intimité

Par cette affinité

Illumine le monde

Notre joie vagabonde.

 

 

Veux-tu être la femme

Vestale de ma flamme ?

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 15:59

Elle chante pour moi, elle chante pour vous

Des bords de l’Estérel, au sommet du Ventoux

Elle chante son bonheur, elle chante son émoi

Elle chante, elle chante, elle chante et ce n’est que pour moi.

 

Chante sur les marchés, chante sur l’estacade

La gloire et le bonheur d’une belle escapade.

 

Elle chante tout le jour, elle chante à perdre haleine

Des mots de joie d’amour, des mots connus des reines

Elle chante avec ardeur, elle chante la musette

Elle chante, elle chante, elle chante, n’est pas une amusette

 

Chante au sable fin l’amour de ce visage

L’envie qui est donné de ne pas être sage.

 

Elle chante au ciel d’été, elle chante au ciel d’hiver

Des plages de Menton, aux mines de Denver

Elle chante en soprano, elle chante en câline

Elle chante, elle chante, elle chante en féline

 

Chante pour moi tout seul les joies de ta présence

Qui rendent insupportables celles de ton absence.

 

Elle chante, je la regarde, elle chante et je l’adore

Même dans son sommeil elle chante quand elle dort

Elle chante notre amour, notre béatitude

Elle chante nos deux cœurs unis en certitude.

 

Chante notre espérance la maison de nos vœux

Chante la maison jaune avec ses volets bleus.

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 14:40

Mon Amour, mon Amour, j’ai crié dans la nuit

Mon Amour, mon Amour ton nom qui me poursuit

Pour toujours

Chaque jour

 

Mon Amour, mon Amour ton cœur est dans ma ronde

Mon Amour, mon Amour allons autour du monde

Pour danser

Boul'versés

 

Mon Amour, mon Amour chanter sur les montagnes

Mon Amour, mon Amour aux rives de Bretagne

Amoureux

Bienheureux

 

Mon Amour, mon Amour sur les quais de Paris

Mon Amour, mon Amour pour un charivari,

Endiablé

Etoilé.

 

Mon Amour, mon Amour dans les champs, dans les prés

Mon Amour, mon Amour dans les bois les forêts

Nous aimer

A jamais.

 

Mon Amour, mon Amour nos deux corps enlacés

Mon Amour, mon Amour ne peuvent se lasser

De caresses

Qui ne cessent.

 

Mon Amour, Mon Amour, dans ce grand lit tout blanc

Mon Amour, mon Amour, nous ne fîmes pas semblant

De l’extase

Epectase.

 

Mon Amour, mon Amour tout l’amour que tu veux

Mon Amour, mon Amour je comblerais tes vœux

A jamais

Pour t’aimer.

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  • : Vous trouverez en différents poèmes l'évolution douloureuse de l'Amour que j'ai pour Noëlle.
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